15 décembre 1995
auteur : Bax J. -
Les structures du troupeau laitier britannique se sont considérablement agrandies depuis 30 ans. Les troupeaux sont maintenant importants (67 vaches par exploitation en Angleterre, 89 en Ecosse en 1985) ; la production individuelle(5 300 l/an) devrait continuer à augmenter. L'intensification récente a été marquée par la modernisation des bâtiments (stabulation libre, salle de traite) et l'accroissement de la consommation de concentré, au détriment de la valorisation de l'herbe (le lait produit par la ration de base est d'environ 2 200 l/an). Le mode de paiement a favorisé les vêlages en automne hiver et l'ensilage de maïs se développe beaucoup dans la moitié sud du pays. La fertilisation azotée minérale des prairies est assez élevée (220-350 kg N/an) mais les éleveurs ont tendance à la réduire, prenant en compte le lisier épandu ou le trèfle blanc présent dans la prairie. Le coût de l'herbe pâturée est le tiers de celui de l'herbe ensilée et la qualité du fourrage (pâturé ou ensilé) dépend beaucoup de la précocité de coupe. L'efficacité alimentaire de prairies sous-pâturées au printemps ou fauchées tardivement chute durablement. La base de l'alimentation hivernale est l'ensilage d'herbe mais, par souci d'économie, les éleveurs cherchent à allonger au maximum la durée du pâturage. Diverses expérimentations comparant des systèmes à faible et à fort niveaux d'intrants sont conduites ; d'autres études cherchent à améliorer le taux protéique par l'amélioration de l'alimentation, en particulier pendant le tarissement.
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