15 mars 2002
auteur : Leconte D. -
L'éleveur doit en permanence concilier 2 objectifs contradictoires : maximiser l'ingestion et les performances animales individuelles, et maîtriser la hauteur d'herbe résiduelle. Pour gérer au mieux le pâturage, il est utile de connaître les répercussions de la hauteur et du rythme d'exploitation sur la repousse et la composition morphologique du couvert.
Un essai conduit pendant 2 ans met en évidence que, après des coupes moyennes à hautes, la repousse est rapide et la sénescence précoce des limbes impose une exploitation à un rythme rapide (2 semaines environ). Mais après des coupes rases, la prairie repousse lentement et son entrée en sénescence est retardée, ce qui permet d'allonger l'intervalle entre exploitations d'une semaine. Ce mode d'exploitation ras génère peu de tiges, de gaines et de sénescence, et préserve la qualité des repousses. Le taux de défoliation, intégrant les hauteurs du couvert à l'entrée et à la sortie des animaux, permet de situer la fin du pâturage en préservant les performances animales. Un rapport limbes/gaines élevé assure les meilleures productions animales.
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