15 mars 2001
auteur : Avice J.C. - | co-auteurs : Jacquet A. - Kim T.H. - Louahlia S. - Morvan-Bertrand A. - Ourry A. - Prudhomme M.P. - Simon J.C. -
Les espèces prairiales sont soumises à des défoliations successives qui réduisent fortement la quantité de CO2 assimilé et l'absorption d'azote. Afin d'assurer sa croissance après la coupe, la plante mobilise vers les tissus aériens en croissance certains substrats carbonés et azotés stockés dans les tissus laissés en place par la coupe. Pour assurer la productivité et la pérennité du couvert par une bonne gestion, il importe de bien identifier ces mécanismes d'adaptation.
Les substrats carbonés et azotés mis en réserve sont disponibles dans les tissus laissés en place par la coupe (racines, pivots, tiges, stolons, base des feuilles). Différentes expérimentations sur ray-grass anglais, trèfle blanc, luzerne ont permis d'évaluer le rôle de ces réserves mobilisées vers les tissus en repousse. Les incidences actuellement connues des modes de défoliation (selon leur rythme et leur intensité) et de certains facteurs environnementaux sur ces réserves sont abordées. Chez les légumineuses, il apparaît qu'une plus faible disponibilité en réserves azotées au moment de la coupe se traduit par une réduction du potentiel de repousse alors que chez certaines graminées une compensation intervient suite à une augmentation de l'absorption d'azote par la plante.
PDF - 2,87 Mo