15 septembre 1987
auteur : Delabraze P. -
Avec l'accélération de l'exode rural, forêts et parcours sont de plus en plus embroussaillés et les risques d'incendies s'accroissent. L'animal ne pourrait-il pas être également sylviculteur? N'est-il pas temps que les rares éleveurs et les forestiers gestionnaires apprennent à coexister pour dynamiser un espace rural souvent désertifié?
Après avoir exposé le développement habituel des incendies et l'aménagement idéal pour les enrayer, les relations entre l'arbre et l'animal sont précisées : risques encourus par l'arbre et modifications de climat, de flore herbacée et de ressources alimentaires qu'il peut provoquer à l'avantage des animaux.
Connaissant le comportement spécifique de chaque espèce animale, il est possible de faire participer le bétail à l'entretien de la forêt, qu'il fertilise par la même occasion.
Des aménagements forestiers sont proposés pour rendre possible le pâturage maïtrisé du bétail dans les parcelles où les arbres sont assez âgés pour ne pas encourir de risques: le troupeau participe ainsi au débroussaillement, mais, bien souvent, les obstacles majeurs sont de nature juridique.
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