La valeur alimentaire de quatre graminées et d'une légumineuse tropicales et ses facteurs de variation
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Les résultats complets relatifs à quatre graminées et, à titre de comparaison, les résultats incomplets relatifs à une légumineuse sont présentés dans cet article.Le dispositif des essais, les animaux utilisés, les mesures et analyses effectuées, le calcul de la valeur énergétique nette, exprimée en U.F. (1.650 calories pour l'engraissement), l'élaboration de tableaux ainsi que les limites d'utilisation des résultats sont décrits.Si aucune différence significative n'a été observée dans les variations de la digestibilité des graminées suivant les saisons, on a noté, en revanche, d'importantes variations saisonnières pour les quantités de matière sèche ingérées. Celles-ci ont été maximales pendant les mois de février, mars et août et minimales pendant les mois d'août, septembre et octobre.Les variations de la valeur alimentaire avec l'âge de la plante font l'objet des tableaux, d'où il ressort que Vigna sinensis a une valeur alimentaire plus élevée que celle des graminées et une concentration énergétique presque voisine de celle du Pangola et du Transvala, en début de repousse.La valeur alimentaire des graminées étudiée dépend des espèces. Les Digitaria (Pengola et Transvala) sont supérieures à l'Herbe de Guinée et au Marker. Calculées cycle par cycle, les diminutions moyennes de digestibilité ont été respectivement de 0,21, 0,22, 0,26 et 0,39 point par jour de végétation pour le Transvala, le Pangola, le Marker et l'Herbe de Guinée.L'influence de la fertilisation est nette chez le Pangola puisqu'un apport de 500 kg d'azote par ha et par an a permis de gagner 5.2 points en moyenne, avec des repousses coupées tous les cinquante jours.Les liaisons entre la valeur alimentaire et les caractéristiques de la plante sont également présentées dans cette étude.