15 mars 1965
auteur : Moule C. -
L'année 1964 montre que le potentiel des fourrages annuels, même en conditions estivales assez sèches, demeure très élevé.Les résultats enregistrés dans une aire géographique limitée au triangle Finistère-Poitou-Bassin Parisien indiquent en effet que les vesces et les pois semés tôt au printemps ont assuré un pâturage ou un ensilage de 4.000 A 5.000 U.F./ha. De même, les colzas fourragers en semis de printemps ont eu des rendements susceptibles d'atteindre 4.000 U.F./ha. Quoique bons dans l'ensemble, les rendements des choux fourragers ont été très variables d'une culture à l'autre. Comparé aux espèces précédentes, le mais-fourrage a présenté un potentiel de production supérieur.Les sorghos, en semis très précoces, ont produit 10 tonnes et plus de matière sèche à l'hectare. Enfin, les betteraves riches en matière sèche ont beaucoup mieux résisté à la sécheresse que les autres et ont présenté le potentiel de production le plus élevé de ceux observés dans cette étude. Compte tenu des cycles végétatifs et des réactions aux facteurs de l'année, l'auteur examine la culture ou la succession de cultures susceptible d'assurer soit la mise en réserve du maximum d'U.F., soit un potentiel d'U.F. vertes à pâturer en plein été.
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