15 juin 1977
auteur : Lefrou C. -
Lorsque les précipitations arrivent sur le sol, une partie d'entre elles pénètre dans le sol qui peut être considéré comme un réservoir, l'autre partie ruisselle et rejoint les rivières.La même ressource en eau est utilisée pour satisfaire différents usages dont les besoins sont souvent concurrents. Chaque usage se caractérise par un volume d'eau prélevé, une consommation nette et une quantité de pollution ajoutée.Alors que, dans la plupart des cas, la consommation nette ne représente qu'une faible part de l'eau utilisée, elle est très importante dans le cas de l'irrigation (estimée à 50 % pour l'irrigation par ruissellement et à 70·80 % pour l'irrigation par aspersion). Il en résulte que si l'irrigation doit se développer, elle sera la principale responsable des ouvrages de régularisation.A chaque aménagement hydraulique correspond un risque de défaillance de l'offre par rapport à la demande. Plus on cherche à minimiser le risque, plus les aménagements à réaliser sont importants et plus l'eau coûte cher à la collectivité. Il y a donc un optimum économique à rechercher. En cas de pénurie, se pose également le problème de la priorité des usages.La politique de répartition entre les divers usagers des quantités disponibles et des capacités d'assimilation des déchets que contiennent les cours d'eau ne peut être faite qu'à l'échelon local en respectant le cadre physique de cohérence qu'est le bassin hydrographique.
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