15 décembre 1986
auteur : de Montard F.X. - | co-auteurs : Anglade F. - Monteilhet P. - Thouly J.C. -
La méthode de calcul de fertilisation azotée des prairies, proposée dans cet article, est conçue comme un outil permettant de mieux situer le rôle du sol, des légumineuses et des déjections dans le bilan d'exportation et de production finale, dans les conditions très diversifiées de la moyenne montagne entre 400 et 1 200 m d'altitude.La part d'azote des récoltes provenant du stock minéralisable du sol a été estimée dans diverses petites régions et semble dépendre de la foumiture en eau et de la "praticabilité", notion intégrant des facteurs topographiques, d'utilisation et d'accessibilité des parcelles.La valorisation des apports azotés organiques est décrite suivant leur nature (fumier, lisier), leurs moments et modes d'apport; des conseils sont donnés pour répartir ces apports entre les différentes cultures des exploitations. Les déjections au pâturage sont également étudiées.La fixation symbiotique par les légumineuses est très dépendante des propriétés du sol, des conditions climatiques saisonnières, de la fertilisation minérale et du mode d'exploitation. Une estimation de l'azote ainsi produit et exporté dans les récoltes est réalisée en fonction de la contribution du trèfle à la production totale et du climat estival.Des estimations et schémas de calcul des différents postes sont proposés et divers exemples illustrent l'article.En l'état actuel des connaissances, les raisonnements proposés sont encore imprécis mais mettent en évidence les points à approfondir et peuvent dès maintenant aider certains praticiens et techniciens.
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