15 juin 1968
auteur : Maronde E. -
En Allemagne, le résultat économique d'une exploitation à vocation fourragère est lié à la valorisation du travail. Il s'agit en général d'exploitations familiales. Comme les coûts sont élevés par unité de surface, il faut s'efforcer d'obtenir des rendements plus élevés et d'abaisser les coûts par unité d'élevage. D'après des résultats statistiques, il apparaît que le revenu augmente de façon linéaire avec le rendement/hectare.Les résultats de l'étude sur les prairies de l'exploitation expérimentale de Weiherhof montrent l'influence de la production par unité de surface sur le revenu de l'exploitation et la rémunération du travail. On compte, dans les fermes des régions semi-montagneuses de Hesse, une augmentation de rendement de 9,5 kg d'unités amidon par kilogramme d'azote apporté. Comme les coûts de production du fourrage s'abaissent quand les rendements augmentent, la production fourragère fait l'objet de soins particuliers dans les exploitations à hauts rendements fourragers. Le calcul des coûts des productions fourragères fait ressortir l'influence du rendement à l'unité de surface sur l'importance du cheptel et sur la valorisation du travail ; ceci est particulièrement sensible dans le cas de la ferme de Weiherhof qui comprend 16,4 ha de prairies.
D'après les productions d'élevage enregistrées (1), on arrive à une marge brute de 900 D.M. par vache. Cette marge brute est en rapport direct avec le rendement fourrager par unité de surface et le chargement en animaux. Après avoir soustrait de la marge brute les frais de production du fourrage, il reste la rémunération du travail. La valorisation du travail qui est d'autant meilleure que l'unité fourragère a été produite à un prix moindre, n'atteint son optimum qu'avec l'utilisation maximum des potentialités des prairies.(1) Les charges de fonctionnement et de capital.
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