15 septembre 1975
auteur : Fauché J. - | co-auteur : de Montard F.X. -
Une étude de l'influence des facteurs climatiques et de la fertilisation sur la productivité d'une prairie de fauche a été conduite à Espartignac, à 400 mètres d'altitude, dans le Heut-Limeusln, de 1964 à 1971.Les effets du climat ont été étudiés sur la production des parcelles recevant une fertilisation N P K 100-100-100 respectivement ; l'azote a été apporté en deux fois (60 + 40).Le rendement de la récolte du 31 mai est en relation linéaire avec ETP calculé d'après TURC sur la période du l''r mars au 31 mai:R = (51,2 ETP - 35,8) X 0,92où R est le rendement de matière sèche en q/ha et ETP l'évapotranspiration calculée en mm/jour.Le rendement de la récolte du 31 juillet dépend de ETP calculé d'après TURC sur la période du ler juin au 31 juillet et du niveau d'alimentation en eau ETR ; ETMon constate une efficience globale de l'eau d'environ 15 kg de M.S. par mm de pluie pour cette période (moyenne de cinq ans).La fertilisation a des effets variables selon la formule appliquée ; la meilleure productivité des fertilisants est, par comparaison au témoin, de 17 à 20 kg de matière sèche par kg (unité fertiIisante) ; elle est obtenue avec 50 kg/ha/an d'acide phosphorique seul, ou bien 54 kg d'azote seul, ou bien avec la combinaison N P K 54-5050 kg/ha/an respectivement.
La production du témoin sans engrais est de 34 q/ha/an de matière sèche en moyenne: les parcelles P = 50 kg/ha/an et N = 54 kg/ha/an produisent 44 q/ha/an ; les parcelles N P K 54-50-50 produisent 60 q/ha/ an et les parcelles N P K 124-152-127 produisent 82 q/ha/an.La valeur énergétique des fourrages récoltés tend à s'améliorer au cours des ans: le fourrage des parcelles témoins est le plus riche en énergie digestible que celui des parcelles fertilisées ; enfin, les fourrages de la deuxième récolte sont plus riches que ceux de la première.La qualité de la première récolte (0,56 à 0,62 U.F./kg de matière sèche) rend souhaitable une exploitation plus précoce qui permet d'améliorer la valeur fourragère sans diminuer la production annuelle d'U.F. à l'hectare.
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