15 juin 1970
auteur : Journet M. -
Les quantités de fourrages ingérées par les moutons ne sont pas directement transposables aux vaches laitières en lactation, compte tenu :- d'une part, des particularités de ces dernières : les quantités ingérées augmentent moins vite que chez le mouton en fonction du poids vif, mais un peu plus, avec l'âge, que ne le laisse prévoir le poids vif ;- d'autre part, des apports de concentrés dans la ration : en général, un apport important de concentrés fait diminuer la quantité de M.S. de fourrage grossier ingérée et inversement.L'utilisation digestive des fourrages grossiers est modifiée par les apports de concentrés, en particulier la digestibilité de la cellulose brute est abaissée.
De plus, la «valeur laitière» (part de la ration utilisée à la production du lait et non à l'engraissement) des fourrages est très différente suivant la nature du fourrage (ensilage de mais
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