25 juin 2019
auteur : BAREILLE NATHALIE | co-auteurs : DELABY LUC GUATTEO R. HAURAT M. MICHEL L.
Cette synthèse de la littérature montre que, de manière générale, le pâturage est bénéfique à la santé des bovins, en réduisant la fréquence des principales maladies à savoir des boiteries et affections des membres, des affections de la mamelle, des métrites, des troubles respiratoires, de certaines parasitoses cutanées (pulicose, gale, dermatophytose). Globalement, il diminue le risque de mortalité des bovins adultes. Mais à côté de cet effet favorable dominant, le pâturage présente cependant des risques spécifiques que l’éleveur doit apprendre à gérer : des parasitoses internes (voir article spécifique dans ce numéro), des infestations par les mouches et les tiques (avec des risques accrus de kérato-conjonctivite infectieuse, de maladies bactériennes (ehrlichiose, anaplasmose...), virales (fièvre catarrhale ovine, maladie de Schmallenberg), de protozooses (babésiose, theilériose…)) ; enfin, le pâturage de jeunes pousses d’herbe induit un risque pour la tétanie d’herbage, la météorisation spumeuse et les entérotoxémies
Bareille N., Haurat M., Delaby L., Michel L. & Guatteo R., 2019. Quels sont les avantages et risques du pâturage vis-à-vis de la santé des bovins ? Fourrages n°238, p. 125-131.
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