15 mars 1965
auteur : Meriaux S. -
Des observations et des mesures ont été effectuées de 1960 à 1964 aux environs immédiats de Dijon (Côte-d'Or) dans le cadre de deux essais d'irrigation et de fertilisation azotée, menés sur Dactyle Floréal.Les courbes de production moyenne établies pour chaque année montrent que par rapport à la courbe potentielle (courbe du Dactyle placé dans des conditions d'alimentation en eau théoriquement idéale) le rendement du Dactyle témoin n'est jamais affecté lors du premier cycle. Pour les autres cycles, le Dactyle peut souffrir de la sécheresse si le pouvoir évaporant de l'air est supérieur à un certain seuil qui correspond à une ETP moyenne par jour de 2 mm.Plus ETP augmente, plus la photo-synthèse est limitée, même dans des conditions de faible dessèchement du sol.
Par ailleurs, l'influence de la nutrition azotée sur le comportement du Dactyle àl la sécheresse indique que la dose nécessaire au premier cycle végétatif pour obtenir une production maximale est de 120 kg/ha, les facteurs eau et évapotranspiration étant rarement limitants en mars et avril. Pour les autres cycles végétatifs, quand le déficit hydrique du sol est modéré et pour une ETP par jour inférieure à 3,3 mm, le rendement augmente avec la dose d'azote appliquée. Pour une forte valeur de ETP, ou pour un déficit important, l'azote n'a pas d'action et les rendements peuvent être nuls.En régime d'irrigation, les apports sont hautement rentabilisés et la dose de 80 kg/ha/cycle, à partir du deuxième cycle, semble normalement adaptée dans des sols de moyenne profondeur.
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