15 septembre 1969
auteur : Duthil J. -
Cette étude intéresse une zone bordant l'Atlantique de 120-150 km de large, s'étendant des Pyrénées à la Loire.A l'exception de la région « Extrême Sud-Ouest» qui bénéficie d'un climat très propice à l'herbe, toute la zone étudiée est peu favorisée : climat sec et irrégulier, sols généralement peu profonds et battants, période peu favorable en mai pour faire du foin de qualité.La production moyenne actuelle des prairies reste médiocre (2.500 U.F/ha) sauf dans l'extrême Sud-Ouest (4.000 U.F/ha) grâce au climat surtout et dans les Landes pour les fermes de la Compagnie d'Aménagement des Landes de Gascogne.En fait, les potentialités de la région sont élevées (21 t/ha de M.S. ont été enregistrées dans l'extrême Sud-Ouest avec la Fétuque élevée). Dans le reste de la zone, on cultive du Ray-grass d'Italie et de la Luzerne, donnant de très bons résultats.Grâce à l'emploi d'espèces et de variétés bien adaptées et à une meilleure maîtrise des techniques de conservation des fourrages (ensilage en particulier), le chargement à l'hectare pourrait facilement être doublé.Les médiocres résultats obtenus actuellement avec l'herbe (en raison du manque de soin apporté à cette production) entraînent une préférence pour les fourrages annuels, paradoxalement mieux cultivés. Le Sorgho serait intéressant dans la zone Sud.Il n'est pas certain qu'il soit préférable d'affecter à l'herbe les ressources en eau d'irrigation (traditionnellement affectées aux cultures à haut produit brut).En fait, les plus grandes difficultés pour l'amélioration des productions fourragères ne sont pas techniques, mais humaines, économiques, voire politiques.
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