15 décembre 1972
auteur : Gouin G. -
L'élevage bovin, et tout particulièrement la production de viande bovine, n'a pas suivi l'évolution technique des productions végétales depuis le début du siècle.Après avoir analysé les causes de cette stagnation, voire d'une certaine régression, l'auteur, lui-même éleveur, envisage les différents moyens techniques proposées actuellement pour combler ce retard.Face à une industrialisation de l'élevage préconisée par certains techniciens, notamment en France, qui se traduit par des investissements lourds, qui suppose un abandon relatif du pouvoir de décision des éleveurs et de leur technicité vis·à-vis de l'animal, et aboutit finalement à une augmentation des prix de revient, une solution se dessine, mieux adaptée aux structures actuelles ou prévisibles des exploitations d'élevage européennes, aux possibilités réelles des éleveurs et à leur intérêt :partant d'une intensification réelle des surfaces fourragères, cette solution consiste à produire, sur l'exploitation et avec un minimum d'investissement, des bovins d'herbe de vingt deux à vingt-quatre mois, relativement lourds et avec des indices de consommation plus faibles que dans le cas des bœufs traditionnels de trois ans, plus faibles aussi que dans le cas des baby-beef de céréales.La recherche de l'économie de la production, compatible avec une augmentation très sensible de la production à l'hectare. est considérée par l'auteur comme la voie à suivre pour aboutir à une intégration de l'élevage dans l'économie moderne.
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