Sylviculture et aménagement des forêts paturées. Une coexistence difficile
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Historiquement, la forêt a depuis longtemps représenté un enjeu d'importance et fait l'objet de réglementations: lorsque la pression agricole était forte, la forêt était parfois dangereusement surexploitée (bois et alimentation du bétail).
Maintenant, la situation étant opposée, les relations possibles entre bétail et forêt peuvent être envisagées plus sereinement et malgré certains risques de dégâts, les animaux peuvent contribuer à la fertilisation et à l'entretien de la forêt.
Divers exemples d'association forêt-pâturage existent dans le monde. En zone méditerranéenne, leur principal avantage serait la prévention des incendies. Les taillis de chênes seraient à convertir en futaies et à aménager pour faciliter le pâturage. Les subéraies semblent propices au pâturage (espacement des chêne liège et nécessité de débroussai11ages périodiques). Les peuplements de résineux semblent a priori moins adaptés à la pâture pour diverses raisons. On pourrait également envisager d'implanter des arbres à vocation fourragère.
L'expérience du Domaine d'Estienne d'Orves dans le Var, appliqué sur 260 ha, est particulièrement intéressante par la répartition des tâches qui a été choisie.
Forestry and management of grazed woodlands : a difficult coexistence
Historically, woodlands have had for a long time a very great importance and have been the object of regulations : when the pressure of agriculture was high, woodlands were sometimes dangerously over-exploited (wood gathering, live-stock feeding).
The present situation is the opposite one, and possible re1ation-ships between farm animals and forests may be contemplated in a more serene spirit, and in spite of the risk of damages, animals can contribute to the fertilization and maintenance of the woods.
Various examp1es of mixed utilization of woodlands exist in the world.
In the Mediterranean region, their main advantage seems to be the prevention of fires. Oak coppices should be converted into timber woods and be arranged for the facilitation of grazing. Cork-oak woods seem suitable for grazing (spacing of the trees, necessity of periodic clearings). Conifer woods seem at the outset 1ess well suited, for various reasons. The planting of fodder trees could also be contemplated.
In the Estate "D'Estienne d'Orves" in the Var département, an experiment has been set up on 260 hectares, and the distribution of tasks chosen there is of particular interest.