Editorial
Depuis les années 70, les évolutions de l’agriculture ont conduit à une banalisation de la flore entraînant une érosion de la biodiversité végétale et animale des prairies. Pourtant, les prairies semi-naturelles recèlent un potentiel important pour répondre aux nouveaux enjeux de l'élevage. A cette fin, des scientifiques de diverses disciplines, en partenariat avec les acteurs locaux, ont cherché à faire connaître les propriétés de ces écosystèmes et à promouvoir leur rôle dans les systèmes fourragers. Aujourd'hui, ces diverses approches, complémentaires ou alternatives, ouvrent des perspectives nouvelles.