15 juin 1998
auteur : Houmani M. -
En Algérie, l'association vesce - avoine est cultivée pour la production de foin, lequel est souvent riche en cellulose brute et pauvre en azote. Traiter ce foin à l'urée améliorerait sa valeur alimentaire, lui assurerait une meilleure valorisation par les ruminants et limiterait l'utilisation d'aliments concentrés. Reste à établir les conditions de traitement les plus satisfaisantes...
Un premier essai permet de mesurer l'effet des doses 20, 40 et 60 g d'urée dans 250 g d'eau par kg de Matière Sèche sur la composition chimique et la digestibilité in vitro d'un foin tardif de vesce - avoine. La teneur en azote est maximale avec 40 g d'urée/kg MS. La digestibilité in vitro de la matière organique augmente rapidement entre les doses d'urée de 0 et 20 g/kg MS, puis plus lentement. Celle de la cellulose brute augmente avec les doses croissantes d'urée.
Un deuxième essai permet d'analyser l'effet d'un traitement avec 40 g d'urée dans 250 g d'eau/kg MS sur la valeur alimentaire de ce foin. Il améliore les quantités volontairement ingérées par des moutons de 27 g MS/kg PV0,75, la valeur énergétique de 0,17 UFL et 0,20 UFV/kg MS et la valeur azotée de 29 g PDIN et 10 g PDIE/kg MS. La teneur en matières azotées non digestibles augmente de 12 g/kg MS alors que celles de la matière organique et de la cellulose brute non digestible diminuent de 105 et 56 g/kg MS.
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