31 mars 2019
auteur : MAGNANON S. | co-auteur : VERTES FRANCOISE
La transition agroécologique est actuellement au cœur des préoccupations des acteurs des politiques publiques de l’environnement et de l’agriculture, et le rôle des prairies dans celle-ci est de plus en plus documenté. Leur régression dans les systèmes de production agricole et dans les paysages alerte depuis longtemps la communauté scientifique, et de façon croissante les aménageurs des territoires. Un nombre croissant d’éleveurs d’herbivores (et d’industriels), confrontés à des conditions économiques difficiles et/ou soucieux de contribuer au bon état de l’environnement (eau, air, sols, paysages) et de le valoriser, est à la fois demandeur et producteur de savoirs sur les prairies. A partir de 2 cas d’études (thèses des auteurs), cet article s’attache à revisiter l’évolution d’approches écologiques combinant description phytosociologique de végétations herbacées, compréhension de leur fonctionnement écologique et agronomique, et valorisation possible des connaissances élaborées en lien avec les éleveurs. Une hybridation des savoirs se met ainsi en place, par nécessité, dans le but de pouvoir concilier agriculture et environnement, production et préservation de la biodiversité.
S. MAGNANON & F. VERTES, 2019. Combiner les approches et les expériences pour mieux préserver et utiliser les prairies à flore naturelle. Fourrages n°237, p. 15-25.
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