15 mars 2001
auteur : Dieguez F. - | co-auteurs : Dufrasne I. - Hornick J.L. - Istasse L. -
Les prairies fournissent le principal aliment des vaches allaitantes. Leur utilisation se doit d'être optimale afin d'obtenir des performances intéressantes à un faible coût, tout en tenant compte des impacts environnementaux. Trois niveaux d'intensification, avec des chargements et des niveaux de fertilisation azotée différents, sont comparés.
En Haute-Belgique, un essai a été conduit pendant 6 ans, avec des vaches allaitantes de race Blanc Bleu Belge et leurs veaux, en pâturage continu. Pour un chargement élevé (4,1 vaches et 3,7 veaux/ha), deux niveaux de fertilisation ont été comparés (groupe 3/3 N : 202 kg N/ha ; groupe 2/3 N : 135 kg N/ha) ; le niveau d'intensification du 3e lot était plus faible, sans fertilisation azotée et avec un chargement réduit (groupe 0 N : 2,9 vaches et 2,6 veaux/ha). Les traitements n'ont pas affecté la hauteur de l'herbe, ni le pourcentage de refus, ni le contenu en MAT et en fibres brutes, ni les teneurs en K, P et Mg. Le GMQ des vaches du lot 0 N a été supérieur à celui des lots 2/3 N et 3/3 N ; celui des veaux est de l'ordre de 1,1 kg/j dans les 3 lots. Les teneurs en urée plasmatique sont plus faibles dans le lot 0 N. Le bilan économique est plus favorable au lot 0 N, avec des résultats plus intéressants lorsqu'on inclut des primes à l'extensification.
PDF - 52,59 ko