15 décembre 1971
auteur : Pfitzenmeyer C. -
Une étude a été menée pendant trois ans sur l'évolution du potassium dans des taches d'urine de vache et dans des parcelles témoins de mêmes dimensions. Les apports d'urine ont été faits à trois époques différentes : automne, printemps et été.L'urine a eu pour effet, pendant un certain temps après l'épandage, d'augmenter les rendements en matière sèche et les exportations de potassium des graminées ; l'effet sur les dicotylédones n'a été qu'occasionnel, quand la concurrence des graminées était moins forte. Généralement, l'effet sur les exportations de potassium a eu tendance à durer plus longtemps que l'effet sur les rendements de matière sèche.Du point de vue de la flore, il y a eu au début une certaine tendance à l'augmentation de la proportion de graminées dans les taches d'urine. Un développement particulier de la «flore de lisier n'a pu être observé.
Les effets de l'apport d'urine ont persisté de 1 an et 1/2 à 3 ans, selon l'époque d'apport; la durée la plus courte était celle qui suivait l'apport d'automne, la plus longue celle qui suivait l'apport de printemps.La plus grande partie du potassium fut finalement perdue soit, par rétrogradation soit par entraînement à de grandes profondeurs du sous-sol. Cette perte représentera environ 95 % pour l'apport d'automne, 75 % pour l'apport de 'printemps, 85 % pour l'apport d'été.
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