15 mars 1996
auteur : MANTEAUX JEAN-PIERRE | co-auteur : Manteaux N. -
En Basse Normandie, l'élevage équin est un enjeu considérable, mais les prairies pâturées par les pur-sang n'ont jamais été étudiées. Quels sont les modes de conduite de ces pâturages ? et les répercussions sur la végétation du comportement alimentaire des chevaux ? Existe-t'il des relations entre type de sol, pratiques de éleveurs et végétation ?
Une enquête a été conduite dans 11 haras et sur 30 parcelles (soit 30 stations "surpâturées" et 30 en zone "de refus"). Les sols des zones de refus sont un peu plus riches en CaO, MgO, SO3, nettement plus riches en P2O5 et K2O, et moins riches en Mn que les sols surpâturés. Pour une même parcelle, le cortège d'espèces est identique en "zone surpâturée" et en "zone refusée", mais leurs contributions à la production sont différentes. 10 classes de communautés végétales ont été identifiées ; les facteurs de discrimination sont le pâturage, la pression de pâturage, la nutrition P et K et la "localisation" des haras. 2 classes rassemblent toutes les stations surpâturées, moins diversifiées et dominées par l'association ray-grass anglais - trèfle blanc.
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