15 décembre 1989
auteur : Boudet G. -
Au Sahel, la réduction des pluies des dernières années s'est traduite par une diminution des parcours utiles et en conséquence du cheptel. La végétation sahélienne s'est contractée vers les terrains à bilan hydrique renforcé par le ruissellement bien que de jeunes peuplements de ligneux aient profité des rares années pluvieuses.
Les éleveurs ont modifié leur transhumance à partir de bases de repli autour desquelles une réhabilitation de parcours peut être annoncée. Les sols limoneux, peu pentus et dépourvus de végétation, sont les plus propices en y collectant l'eau et les semences sur des banquettes ameublies disposées en quinconce. Une production de 1 500 kg/ha de fourrages sec peut y être obtenue associant espèces locales et introduites, graminées vivaces, légumineuses et arbustes fourragers. Pour réussir, les aménageurs doivent cependant tenir compte des contraintes socio-culturelles et réglementations existantes.
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