07 septembre 2000
auteur : Pflimlin A. -
Dans le contexte actuel de pression sur les prix agricoles, les fourrages annuels présentent des coûts de production non négligeables ; de plus, ils présentent certains risques pour la qualité des eaux. Les replacer dans une perspective globale de fonctionnalité des exploitations d'élevage permet de leur attribuer une place raisonnée au sein des systèmes fourragers.
Les fourrages annuels d'été (essentiellement le maïs, le sorgho et la betterave) ont des coûts de production élevés, même si la prime PAC reste une compensation précieuse pour certains. De plus, du fait d'un sol nu en hiver, ils présentent des risques de pollution de l'eau (N, P, résidus de pesticides) et d'érosion. C'est pourquoi leur place dans le système fourrager doit être raisonnée de façon globale, en tenant compte du milieu pédoclimatique et de ses contraintes, de la cohérence entre le système fourrager et le système d'élevage, des liens de l'exploitation avec son environnement (pollution, paysage, filière, particularités socio-économiques
). Suivant les régions et le type de système de production, les risques potentiels de ces fourrages annuels peuvent être identifiés, hiérarchisés, permettant ainsi de stimuler la vigilance des éleveurs et de développer des actions de conseil collectif.
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