15 juin 1984
auteur : Bonischot R. -
La connaissance de la « physionomie » d'une prairie permet de savoir dans quelles proportions chaque classe d'espèces contribue au rendement. 76 relevés fIoristiques ont été effectués dans des situations très diverses et avec des traitements variés: ils permettent d'étudier l'effet clé certains facteurs sur la physionomie de la prairie.Le pH de 5,5 semble être un seuil en-deçà duquel la dégradation de la prairie a une influence décisive sur sa productivité. Inversement, plus le pH est élevé, plus la contribution au rendement des bonnes espèces fourragères est importante.Les meilleures espèces fourragères sont d'autant mieux représentées que le sol est plus riche en P205 et en K2O ; et, dans ce même cas, les espèces fourragères les plus médiocres sont d'autant moins représentées. Une légère différence de comportement se manifeste entre la richesse en potasse et la richesse en phosphate.Deux exemples montrent que le chaulage accompagné d'une fumure de fond a bien un effet positif sur le rendement à court terme et un effet sur la flore à moyen terme.
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