16 juillet 2009
auteur : PROTIN P.V. - | co-auteurs : Corre-Hellou G. - Naudin C. - Trochard R. -
L'optimisation de la production fourragère dans les systèmes d'élevage implique une bonne maîtrise de la fertilisation azotée des prairies en valorisant au mieux les engrais azotés et les apports organiques. L'utilisation de fourrages innovants (céréales - légumineuses) peut également concourir à l'économie d'intrants.
Des expérimentations réalisées en 2008 sur graminées fauchées ont confirmé l'intérêt de réaliser le premier apport d'azote assez tôt à la sortie de l'hiver, précisé le niveau d'azote nécessaire selon le mode de récolte (ensilage ou foin) et évalué l'effet d'apports tardifs ou fractionnés sur la production d'herbe et sur sa qualité. Le coefficient apparent d'utilisation de l'azote organique dépend de la proportion d'azote minéral (faible pour les fumiers et composts, jusqu'à 40% pour les lisiers) ; la contribution des apports organiques à l'alimentation azotée des plantes est très faible au-delà du cycle de croissance suivant l'apport. Par ailleurs, la productivité (biomasse et MAT) de plusieurs mélanges céréales - légumineuses est illustrée par une série d'essais ; la part de chaque espèce est déterminante mais très largement conditionnée par la disponibilité de l'azote.
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