15 juin 1997
auteur : Broyer J. -
La fauche relativement précoce des prairies naturelles inondables du Val de Saône compromet la reproduction de certaines espèces d'oiseaux. Les mesures agri-environnementales permettent de compenser financièrement les inconvénients de fauches tardives. Mais quel est l'impact d'une fauche tardive sur la valeur alimentaire du fourrage récolté ?
Entre 60 et 75% des prairies sont déjà fauchées à la date seuil choisie pour les fenaisons tardives car les jeunes oiseaux ont acquis la faculté de voler (1er juillet pour les prairies méso-hygrophiles et 15 juillet pour les prairies hygrophiles). De mai à juillet, les variations des critères de la valeur alimentaire (U.F., teneurs en protéine, cellulose, calcium, magnésium et phosphore) s'avèrent être de très faible amplitude. Les prairies naturelles étudiées ont en effet une végétation diversifiée, et les cycles de floraison spécifiques se succèdent sur cette période. Le principal inconvénient des fenaisons tardives, qui restent d'ailleurs dans les limites des pratiques traditionnelles, réside dans le décalage provoqué pour la croissance du regain et les possibilités de mise en pâture.
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