15 décembre 1981
auteur : Lelièvre F. -
Au Maroc, les superficies en cultures fourragères sont très réduites, les troupeaux étant principalement alimentés par les parcours mais aussi par les céréales, de façons variées, suivant les zones et le climat de l'année : grain, son, parties aériennes déprimées en hiver, adventices, parfois même la céréale dans sa totalité lorsque l'année est trop sèche pour escompter une production de grain.Ces techniques donnent de la souplesse aux exploitations agricoles, dans un milieu dont le degré d'aridité est élevé et extrêmement irrégulier; ont-elles des répercussions négatives sur les rendements en grain ou en paille? Quel appoint fourrager représentent-elles?L'auteur a mis en place un essai dans une région à pluviométrie supérieure à 450 mm pour tenter de répondre à ces questions en se limitant au cas du déprimage de deux variétés de blé dur.Le déprimage peut foumir de 100 à 700 kg/ha de M.S., résultat variant énormément selon la variété, la fertilisation, la fertilité du milieu.La perte de rendement à la récolte ne semble pas en relation avec la matière sèche déprimée : elle est supérieure avec la variété la plus récente ; le résultat dépend du niveau de fertilisation dans le cas de l'autre variété, à fort tallage herbacé et haute paille. L'intérêt du déprimage est ensuite discuté.
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