L'engraissement des taurillons avec des rations à base d'ensilage de maïs
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Devant la rapide extension de l'utilisation de l'ensilage de maïs dans l'engraissement des taurillons, l'Institut Technique de l'Elevage Bovin a entrepris des études sur ce thème chez des producteurs ou dans des fermes expérimentales.Les premiers résultats obtenus montrent que l'on peut finir d'une manière satisfaisante des taurillons avec des rations à base d'ensilage de mais à teneur assez élevée en matière sèche et des quantités de concentrés assez modérées (0,5 % du poids vif environ). Les performances obtenues en moyenne ont approché ou dépassé 1 kg/jour avec des ensilages de maïs dont la teneur en M.S. était supérieure à 27 % (27 à 32 %).Les poids de carcasse ont atteint ou dépassé les 300 kg, mais l'état d'engraissement est apparu très inégal.Ces études méritent d'être poursuivies pour préciser certains aspects concernant en particulier les variations de rythme de croissance pendant la période d'engraissement.Enfin, l'auteur donne des bilans alimentaires qui apportent des références intéressantes dans le cas du taurillon lourd charolais et du taurillon laitier à l'ensilage de mais.
Fattening of young bulls with diets based on maize silage
In view of the rapid extension of the use of maize silage for fattening young bulls, the Technical Institute for Cattle Rearing (Institut Technique de l'Elevage Bovin) carried out some investigations on this subject with stock breeders or in experimental farms.The first results show that it is possible to finish young bulls satisfactory with diets based on maize of rather high dry matter content and rather moderate amounts of concentrates (approximately 0,5 % of liveweight). The average performances were near or over 1 kg per day with maize silage with a dry matter content over 27% (27 to 32%).The body weights attained or exceeded 300 kg. but the fattening states appeared to be very unequal.These investigations should be continued in order to get more precise data on certain points, particularly such as the variations in growth rhythms during the fattening period. Lastly, the author draws some calculations of nutritive balances that provide interesting references in the cases of young bulls from the heavy Charolais breed and from dairy breeds, fed on maize silage.