15 septembre 1996
auteur : ARNAUD J.D. -
Sur une longue période, la plupart des espèces prairiales ont peu évolué ou ont légèrement régressé. Seul le ray-grass anglais a vraiment progressé, certainement grâce à sa valeur alimentaire et à sa pérennité. Une analyse plus complète de l'évolution variétale pour chacune des principales espèces montre que la diversité de l'offre variétale s'est fortement élargie, comme c'est le cas depuis longtemps pour la plupart des plantes de grande culture. Enfin, les progrès génétiques, dont ont effectivement bénéficié les éleveurs au cours des dix dernières années, ont davantage porté sur des améliorations qualitatives que quantitatives. La facilité et la durée du pâturage ainsi que la teneur en protéines de la luzerne et la résistance aux principales maladies du feuillage des graminées et légumineuses prairiales ont sensiblement progressé.
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