08 juin 2001
auteur : LEGALL ANDRE | co-auteurs : Faverdin P. - Thomet P. - Verité R. -
Les systèmes laitiers néo-zélandais, à base d'herbe pâturée, ont des coûts de production particulièrement bas qui interpellent nos systèmes laitiers européens. Cette revue décrit les caractéristiques des systèmes néo-zélandais avant d'analyser plus spécifiquement les éléments de conduite qui pourraient présenter un intérêt pour les systèmes laitiers français.
En Nouvelle-Zélande, les conditions sont favorables au pâturage. Les vêlages son groupés en fin d'hiver pour caler les besoins des vaches sur la croissance de l'herbe. La production laitière est très saisonnière (60% du lait produit en 4 mois). Ces systèmes, de grande taille et très spécialisés, très efficaces économiquement et pour le travail, sont productifs par rapport au sol (2,7 vaches de 450 kg env. par ha) mais pas par rapport à l'animal (3200 I/vache/an). Le chargement au pâturage est élevé, avec des hauteurs d'herbe en sortie très faibles (3-5 cm), des rotations courtes au printemps et longues en automne et hiver. Le type de génétique utilisé (vaches légères, excellente fécondité) nous interroge sur les aptitudes à sélectionner pour maximiser le pâturage. Le système laitier néo-zélandais n'est pas transposable en France mais il donne des éléments de réflexion pour nos systèmes de production.
PDF - 872,69 ko