15 mars 1987
auteur : Munier E. - | co-auteur : Morlon P. -
Après un bref rappel général des mécanismes d'évaporation, une revue bibliographique présente les divers phénomènes en jeu, et tout d'abord l'effet des facteurs influant sur le pouvoir évaporant de l'air (humidité, température de l'air, rayonnement solaire et vent).Mais la dessication réelle dépend également des forces de rétention d'eau dans le végétal. Très rapidement après la coupe, les stomates se ferment, ralentissant considérablement l'évaporation de l'eau qui doit alors traverser l'épiderme et la cuticule cireuse du végétal, plus ou moins épaisse selon les espèces et les variétés. L'humidité du végétal et son stade de développement lors de la coupe, le type d'attache des feuilles sur la tige, la proportion tiges/feuilles agissent sur la vitesse de dessication.Il existe aussi des résistances aux flux de vapeur d'eau dans l'andain: le fourrage sèche moins bien à l'intérieur qu'à la surface de l'andain car l'air y circule mal et l'humidité y est élevée. Après la coupe, il vaut mieux, surtout si le sol est sec et les chaumes pIutôt hauts, laisser le fourrage étalé au sol. Lorsque le fourrage commence à sécher, les tiges plus rigides permettront une structure plus aérée et plus « ébouriffée » de l'andain, favorisant ainsi la circulation de l'air.
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