15 juin 1983
auteur : LIMBOURG P. - | co-auteurs : Lambert J. - Toussaint B. -
En examinant le comportement du trèfle blanc en Belgique et plus particulièrement dans le sud du pays, on constate que cette espèce est étroitement liée à la prairie naturelle pâturée où elle est presque toujours associée au ray-grass anglais. Elle marque une préférence pour les sols frais et profonds de pH neutre bien pourvus en phosphore et en potassium.Les modalités permettant de maintenir le trèfle dans la prairie naturelle pâturée ou de l'introduire de façon harmonieuse lors de la création de nouveaux herbages sont rappelées.Le trèfle blanc trouve toujours sa place dans les exploitations extensives avec une faible charge de bétail et une surface excédentaire. Il peut encore être maintenu avec un pourcentage satisfaisant dans les exploitations semi-intensives sans surface excédentaire. Par contre, pour les exploitations très intensives où la surface disponible constitue un facteur limitant, sa participation à la production devient plus aléatoire et le recours à une fumure azotée importante se justifie parfaitement.Enfin, une méthode est décrite permettant de calculer rapidement un coefficient synthétique (I.M.S.) qui donne immédiatement un aperçu sur la contribution du trèfle à l'enrichissement qualitatif de l'association végétale.
PDF - 673,12 ko