15 juin 1977
auteur : Brochet P. -
Les précipitations constituent l'un des maillons du cycle de l'eau dans la biosphère. A l'échelle planétaire, la plus grande partie (85 %) de l'approvisionnement de l'atmosphère en vapeur d'eau a lieu au niveau des nappes d'eau libre et en particulier des océans ; les 15 % restants proviennent des végétaux grâce au processus d'éva potranspiration.Suivant la nature des nuages dont elles proviennent et la situation météorologique qu'elles accompagnent, on peut classer les précipitations en pluies advectives et pluies convectives. Les premières sont bénéfiques pour l'agriculture car leur débit modéré et leur durée permettent une infiltration continue et intéressent de vastes régions (plusieurs centaines de kilomètres carrés). Les secondes, par suite de l'hétérogénéité de leur distribution, de leur intensité, sont moins intéressantes du point de vue agricole, voire même néfastes (grêle). Les pluies constituent l'un des éléments climatiques présentant la plus importante variabilité à la fois spatiale et temporelle.Quand, pour un lieu donné, on examine la succession chronologique, d'année en année, des précipitations, les contrastes sont manifestes.Toutes les données relatives à la variabilité des pluies pour différentes références de temps montrent combien ils convient d'être circonspect dans l'utilisation des valeurs moyennes des précipitations auxquelles il est indispensable d'associer la dispersion des valeurs individuelles. On peut envisager d'affiner l'information en ajustant les données expérimentales à une loi de distribution théorique. On peut en déduire la probabilité de ne pas atteindre ou au contraire de dépasser tel ou tel seuil jugé significatif.
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