02 mai 2018
auteur : Kouadja G.S. - | co-auteurs : Bakayoko A. - Kouassi N’Gouan C. - N’Guessan K.A. -
Sous l’action de l’urbanisation galopante de la ville de Bouaké, l’espace périurbain pâturé diminue progressivement et les élevages sont confrontés au problème d’alimentation en fourrage. Pour appuyer techniquement ces éleveurs et connaître les besoins du cheptel et les pratiques utilisées, une enquête a été réalisée auprès de 53 éleveurs. Sur les pâturages, Andropogon gayanus et Panicum maximum représentent respectivement 25 et 41 % des choix des animaux ; Antiaris africana, arbre fourrager, est également utilisé (12 %) mais après élagage. Les fourrages ligneux sont un apport précieux pendant la saison sèche. Les épluchures de manioc constituent la première source (80 %) de complémentation issue des résidus de cultures et de cuisine. Les coûts moyens hebdomadaires de compléments alimentaires sont de 114,75 F CFA par tête de bétail pour ceux qui vont au pâturage et de 738,36 F CFA pour ceux qui sont en zéro-pâturage.
KOUADJA G.S., BAKAYOKO A., N'GUESSAN K.A. & al., 2018. Modes d’alimentation des ruminants en élevages urbains et périurbains de Bouaké (Côte d’Ivoire). Fourrages n°233. 55-59.
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