15 décembre 1966
auteur : Hart M.L. - | co-auteur : Van der Molen H. -
Une augmentation de 25 à 100 kg/ha des quantités d'engrais azotés utilisés sur les prairies dans certains pays d'Europe devrait conduire à un surplus de 20 millions d'équivalent-amidon (26,6 millions d'U.F.).Si cet objectif était atteint en quinze ou trente ans, cela voudrait dire que la production laitière pourrait augmenter de 1 à 2 % par an et la production de viande de 0,7 à 1,3 %, la superficie consacrée aux prairies restant constante, les aliments de complément pouvant être réduits, et la relation entre la production de viande et de lait étant de 50/50.Compte tenu de l'accroissement de la population et de l'amélioration générale du standard de vie, il n'est pas pensable de réduire la surface consacrée aux prairies et de ne pas faire appel une fertilisation azotée élevée pour satisfaire les besoins en viande et lait.
Même dans une agriculture évoluée comme celle de l'Europe, il existe un réel besoin de chercheurs s'intéressant aux productions fourragères et animales. Ainsi ne serait-il pas possible d'obtenir une rentabilisation de l'azote supérieure à l'équivalent-amidon (8 U.F.) par kg d'azote ? Certainement, si la prairie présente une flore susceptible de mieux répondre à l'azote, si les méthodes de pâturage et de conservation des fourrages sont améliorées et si le cheptel présente un taux de conversion supérieur à celui existant actuellement.
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