15 mars 1966
auteur : Meriaux S. - | co-auteurs : Lefebvre J.M. - Libois A. -
Pour préciser l'alimentation azotée de la Fléole cultivée sous le climat semi-humide du Centre-Est, un essai a été implanté dans un sol limoneux de la Haute-Saône et a fait l'objet d'observations pendant quatre années consécutives (1961-1965). L'étude de l'action des doses croissantes d'azote montre qu'au premier cycle, les doses optimales sont d'autant plus fortes que les précipitations et la somme des températures sont élevées. Pour l'ensemble de l'année, l'apport d'azote doit être d'autant plus important que la minéralisation du sol est faible.La comparaison de l'action des apports d'automne et d'hiver permet de conclure que la fourniture d'azote ne doit intervenir qu'au moment du départ de la végétation ou à la fin de l'automne avant l'intervention des basses températures. D'après la détermination de la teneur en azote de la plante, il semble que, mis à part l'apport d'automne, l'absorption de l'azote aille de pair avec la croissance de la plante.Il ressort de cette étude que la fertilisation azotée de la Fléole reste fortement liée aux conditions climatiques qui régissent la dynamique de l'eau, l'activité microbienne du sol et les possibilités d'absorption de l'azote par les racines.
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