30 juin 2011
auteur : PENN JEAN-YVES - | co-auteur : Roger P. -
La meilleure façon de limiter les coûts des fourrages conservés est de réduire leur place dans le système de production. Zoom sur une exploitation bretonne où l'analyse des pratiques et stratégies mises en œuvre est riche d'enseignements... même si le climat y est favorable à une pousse régulière de l'herbe.
L'herbe pâturée étant le fourrage le moins coûteux, l'éleveur cherche à maximiser la consommation d'herbe en faisant coïncider au mieux la production laitière et la croissance de l'herbe : les vêlages se déroulent au printemps, les vaches produisent 3 250 kglait/an et ont accès aux pâtures 10 mois sur 12... La part de foin dans l'alimentation du troupeau est également limitée (1,7 t MS/vache) par la réduction des besoins de fourrages conservés (tarissement hivernal, vente d'animaux en début d'hiver...). Les stratégies d'adaptation de ce système herbager aux variations interannuelles de la pousse de l'herbe sont analysées : en 20ans, l'éleveur a su adapter sa gestion des surfaces pâturées et récoltées à des années tantôt très humides, tantôt sèches ou "à flux tendu"...
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