15 décembre 1971
auteur : Cochard J. -
A mettre exclusivement l'accent, ces dernières années, sur ce que l'on a appelé la «mécanisation de l'élevage », on a trop oublié les systèmes dits traditionnels qui sont encore susceptibles d'améliorations globale ou ponctuelles ; celles-ci correspondent à des gains de productivité marginale nette très importants et capables de redresser l'économie de nombreuses exploitations animales caractérisées par des structures encore petites. Ces «systèmes traditionnels en évolution », dont un des avantages est de ne pas demander des investissements trop lourds, reposent essentiellement sur les fourrages classiques (graminées, légumineuses, prairies permanentes et autres fourrages annuels) utilisés en pâturage, foin ou ensilage, la stabulation libre, la distribution en libre service, etc.Un effort important devrait être consenti pour mettre en application ce qui est maintenant bien connu: au niveau de la production, une utilisation plus judicieuse des espèces et variétés de graminées et légumineuses fourragères, un meilleur emploi de l'ensilage comme technique de conservation, etc.
Des études mériteraient aussi d'être entreprises ou poursuivies pour réaliser de nouveaux progrès. Parmi celles-ci, citons la complémentation au pâturage, l'intérêt de constituer des lots homogènes d'animaux pour mieux satisfaire leurs besoins, la complémentarité des produits déshydratés dans une ration classique, l'alimentation et la fécondité, les possibilités d'amélioration d'habitat, d'équipement, d'organisation, etc.Bien qu'apparemment modeste, ce secteur de recherche est des plus importants et implique entre les organismes nationaux concernés par les productions fourragères et les ruminants une parfaite concertation.
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