15 décembre 1994
auteur : Benoit M. -
L'évolution de la qualité de l'eau lixiviée est mesurée, à l'aide de sites à bougies poreuses, sur un dispositif expérimental mis en place en 1988 en Lorraine (Mirecourt). La comparaison de quatre monocultures de maïs fourrager dont les fertilisations organiques et minérales ont été contrastées, prouve la part primordiale des apports de fumiers dans la charge azotée de lixiviats. Supprimer les apports de 40 t/ha de fumier frais en automne et sur sol nu diminue la teneur en nitrate à 90 cm de profondeur de 110 à 60 mg de NO3 par litre. De plus, moins de 18 mois après la différenciation des pratiques culturales, la qualité de l'eau lixiviée était très différente : la latence agronomique est courte, ce qui argumente en faveur des actions agricoles de protection des eaux souterraines. L'effet de l'apport de 30 t de fumier compost sur prairie permanente a également été observé : les lixiviations azotées sont bien moindres que dans le cas précédent (fumier frais avant maïs).
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