15 décembre 1973
auteur : Van Quackebeke E. -
L'auteur insiste sur le fait que jusqu'à ce jour les éleveurs de moutons ont toujours préféré le foin à l'ensilage dans l'alimentation de leurs animaux. En effet, les brebis, à la fin de la gestation ou pendant les deux premiers mois de lactation, ont des besoins très élevés, surtout avec des agneaux doubles, et les ensilages réalisés jusqu'ici ne leur permettaient guère de consommer des quantités suffisantes de matière sèche.D'autre part, la complémentation de la ration avec des concentrés, toujours nécessaire, se traduit par une substitution, poids pour poids, des quantités de matière sèche d'ensilage ingérées par les quantités de concentrés apportées.Depuis que les recherches récentes ont mis en évidence l'intérêt de la coupe fine des fourrages ensilés, notamment à l'aide de machines à tambours hacheurs, quelques essais ont permis de montrer que les quantités ingérées par les brebis pouvaient être sensiblement augmentées.Les résultats d'un essai réalisé à partir de ray-grass d'Italie, ensilé seul ou additionné d'acide formique, sont communiqués par l'auteur. .Là où cette méthode n'est pas encore adoptée, le préfanage reste la seule façon d'aboutir à une augmentation des quantités d'ensilage consommées qui, pour des teneurs en matière sèche supérieures à 40 %, peuvent alors atteindre le niveau des consommations de foin. A partir de 25 % de matière sèche, l'ensilage peut être utilisé dans les rations des brebis. Mais le préfanage reste une méthode aléatoire et souvent coûteuse.L'ensilage direct, coupé fin et acidifié ou non avec l'acide formique, semble plus intéressant, mais un complément d'expérimentation avec les brebis est encore nécessaire.
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