Le potentiel de production des graminées en fonction des rythmes de croissance et de développement
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Il n'y a pas toujours corrélation entre le tallage et le rendement en matière sèche. Par contre, ce rendement est bien plus élevé en présence de tiges (1er cycle de graminées fourragères) que lorsqu'il n'yen a pas (cycles suivants). La vitesse de croissance des graminées passe par un minimum après le 1er cycle. La vitesse de croissance des feuilles est nettement plus faible que celle des tiges et est plus variable. Les variations de la vitesse de croissance dues au climat semblent plus fortes que celles dues à l'espèce.Le rendement à la floraison sera le produit de la vitesse par la durée de la croissance. Les différences de rendement en matière sèche entre le printemps (période avant la floraison) et le reste de l'année sont moins fortes que pour les vitesses car ces deux périodes ont des durées très inégales, mais le rendement printanier est en général plus élevé et moins variable.Cependant, par suite de pertes à partir de la montaison, le rendement en matières azotées est à peu près équivalent pour les deux périodes.La première coupe à la floraison donne le meilleur rendement annuel en matière sèche.La grande variabilité du rendement estival et automnal permet de grandes améliorations.En conjuguant techniques culturales (irrigation en particulier) et sélection, on peut espérer arriver un jour à cumuler dans les mêmes prairies le potentiel des deux saisons (voisin de 24 t/ha/ an de M.S. et 17.000 U.F./ha/an).
Production potential of grasses according to the rates of growth and of development
There is not always a correlation between tillering and dry matter yield. On the other hand, this yield is much higher when there are culms (first growth cycle of forage grasses) then when there are none (subsequent cycles). The growth rate of grasses passes through a minimum after the first cycle. The growth rate of leaves is distinctly smaller then that of culms, and is more variable. Variation of growth rate due to climate seems to be greater than variation due to species.The yield at flowering is the product of the growth rate by the growth duration. The differences in dry matter yield between Spring (period before f1owering) and the rest of the year are smaller than the differences in growth rates, since these periods lire of very unequal length, but the Spring yield is generally the higher and the less variable.However, because of losses from the shooting stage onwards, the protein yields are about the same in both periods.A first cut at the flowering stage gives the highest annual dry matter yield.The great variability of Summer and Autumn yields makes great improvements possible.If agricultural techniques (especially irrigation) and selection are combined, there is a hope that one day the potentials of both seasons will be attained on the same lands, i.e. about 24 t/ha/year D.M. and 17.000 Fodder units/ ha/year.