Analyse économique de quelques installations de déshydratation agricole en France
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L'article suivant, extrait d'un travail réalisé par le Service de Documentation de l'A.F.P.F. à la demande du Ministère de l'Agriculture, s'appuie sur des observations réalisées sur quelques-unes des quarante-cinq unités de déshydratation agricoles recensées en 1970.Comparées aux unités industrielles, celles-ci sont dans l'ensemble de taille relativement petite. L'examen des résultats indique, en particulier, que les charges fixes par tonne produite sont inversement proportionnelles au nombre de tonnes produites et que les charges variables par tonne varient en sens inverse de la capacité de traitement de l'usine.Parmi les principales causes des difficultés des usines de déshydratation agricole, il faut citer la sous-utilisation des machines due soit à des arrêts par panne mécanique, soit à des défauts d'approvisionnement. A pourcentages d'utilisation égaux de la capacité de traitement, les usines les plus grandes ont les coûts les plus faibles.Enfin, l'auteur donne un certain nombre de mises en garde aux éventuels futurs déshydrateurs et conclut en évoquant l'avenir de cette méthode qui devrait conduire à un produit venant en complément d'une ration de base constituée de plus en plus d'ensilage, d'herbe ou de mais, pour l'hiver, et d'herbe pâturée pour l'été.
Economical analysis of some agricultural drying plants in France
This paper is an extract from the work of the Documentary Service of the French Grassland Society (A.F.P.F.) made at the request of the Ministry of Agriculture, and is based on observations made on some of the forty-five agricultural drying plants that have been counted since 1970.In comparison to industrial plants, these are generally relatively small-sized. The results show amongst other things that the fixed costs per ton of product are inversely proportional to the number of tons produced, and that the variable costs decrease as the treatment capacities of the plants increase.Among the main causes of the difficulties encountered in agricultural drying plants, the under-use of equipment should be noted, due either to mechanical break-downs or to faculty supplies. For equal percentages of utilization of the treatment capacities, the largest plants are those with the smallest costs.Lastly the author gives some warning to would-be dryers, and includes by commenting on the future of this method, which should lead to complementary feeds for diets that would consist more and more of grass-silage or maize-silage in Winter, and of grazed herbage in Summer.