31 décembre 2019
auteur : ROUILLE BENOIT | co-auteurs : BIENNE F. BLUET Bertrand FANçA B. JOST JEREMIE Laurent M. - Morin E. -
La production laitière fait face à de nouveaux enjeux, notamment sur la valorisation des protéines végétales entre l’alimentation animale et l’alimentation humaine. Quelle est l'efficience de transformation des protéines végétales par les ruminants laitiers ? Dans quelle mesure ces productions sont-elles en compétition avec l'alimentation humaine ?
Les systèmes laitiers français (vache, chèvre et brebis) sont analysés selon leurs systèmes alimentaires et l'utilisation d'aliments en concurrence avec l'alimentation humaine (céréales, légumineuses à graines, maïs ensilage) ou non (prairies, parcours). Les efficiences protéiques brutes (protéines animales produites consommables par l'homme/protéines végétales consommées par les animaux) et nette (protéines animales produites consommables par l'homme/protéines végétales consommées par les animaux mais consommables par l'homme) sont évaluées. En moyenne les systèmes laitiers sont producteurs nets de protéines pour l’homme, avec de meilleurs résultats en systèmes herbagers. A l'échelle nationale, l'efficience protéique nette est de 1,16 pour les brebis, 1,12 pour les chèvres et 1,88 pour les vaches. Il existe des marges d'amélioration dans les 3 filières.
ROUILLE B., LAURENT M., BLUET B., FANCA B., MORIN E., BIENNE F., JOST J., 2019. "Contribution nette des productions laitières bovine, caprine et ovine à l’alimentation protéique humaine en France". Fourrages n°240, p.305-309.
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