15 juin 1980
auteur : Huguet L. - | co-auteurs : Mourguet A. - Pflimlin A. - Russeil R. -
Deux troupeaux d'une vingtaine de vaches frisonnes, l'un en vêlage d'automne, l'autre en vêlage de printemps ont été conduits sur deux systèmes fourragers différents pendant quatre années consécutives (de 1973 à 1977), dont trois années à sécheresse estivale très marquée.
Le troupeau orienté vers la production de lait d'hiver recevait une ration comprenant deux tiers d'ensilage de maïs et un tiers d'ensilage de luzerne en hiver, du pâturage de dactyle et de fétuque élevée au printemps et un complément d'ensilage d'herbe l'été. La production par vache a été de 4.680 kg de lait 4 % pour une consommation de concentré de 580 kg et un chargement de 1,83 vache par hectare de surface fourragère.
Le troupeau orienté vers la production de lait d'été recevait du ray-grass d'Italie, puis de la luzerne et du
sorgho en affouragement à l'auge et de l'ensilage d'herbe pour terminer la lactation. La production par vache a été de 4.570 kg de lait 4 % pour une consommation de concentré de 510 kg et un chargement moyen de 1,6 vache.
Ainsi, les deux troupeaux ont réalisé des productions comparables ; par contre, il a fallu davantage de surface pour nourrir le troupeau orienté vers le lait d'été, et les coûts de récolte des fourrages de ce système sont plus élevés.
Mais le principal écart provient de la meilleure valorisation des produits lait + veau dans le système lait d'hiver, qui laisse finalement une marge brute par hectare de surface fourragère supérieure de 20 % tout en étant moins exigeant en travail et en matériel.
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