15 juin 2002
auteur : Fabre B. - | co-auteurs : Gueydon C. - Molin R. - Vinatier J.M. -
Sur la bordure est du Massif central, région de forte diversité, les doses de fumier apportées avant maïs ensilage sont importantes. Quelle est la valorisation de ce fumier et de la fertilisation minérale de printemps ? Un réseau de parcelles expérimentales permet de comparer différentes conduites de fertilisation dans différents types de situation et d'envisager une réduction des apports.
Pendant 4 ans, sur environ 20 parcelles, ont été testées différentes modalités : la conduite de l'agriculteur (AGRI : 40 à 50 t de fumier/ha), une dose réduite (DR : 20 tonnes/ha), et un témoin sans azote organique (T0), chacun avec ou sans supplément d'azote minéral (DRN et T0N). La dose réduite de fumier, avec apport d'un complément minéral (50 kg N/ha d'azote) assure la même production que la pratique de l'agriculteur. L'efficacité de l'azote organique et de l'azote minéral est inférieure aux normes (effet direct), variable selon les zones. Les reliquats après récolte restent élevés, du fait de la forte capacité de fourniture en azote du sol. Des doses de fumier plus faibles que celles qui sont testées sont à envisager, avec un apport d'azote minéral et des cultures intercalaires ou intermédiaires qui consommeront les excédents d'azote.
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