28 décembre 2006
auteur : Tisserand J.L. -
Dès le début de la Révolution fourragère, la production d'herbe a été fortement augmentée grâce aux travaux des chercheurs pour développer la culture de l'herbe. Mais cette herbe étant valorisée par l'animal, il convenait donc d'adapter l'animal et le système de production pour produire du lait ou de la viande de bovins et d'ovins.
Différentes difficultés techniques se sont présentées : en production laitière, le niveau de production des vaches était souvent insuffisant pour valoriser l'herbe produite ; des difficultés de gestion du pâturage ont conduit au rationnement du pâturage pour faire consommer l'herbe au stade optimal ; le volume accru de stocks fourragers nécessaires pour l'hiver et leur qualité ont suscité diverses solutions
jusqu'à l'arrivée du maïs ensilage, plus facile à cultiver et à conserver, qui a ensuite permis l'affouragement à l'étable toute l'année. En production de viande, les problèmes étaient moins aigus (moindre exigence de qualité de l'herbe et plus grande flexibilité pour adapter les apports aux besoins quotidiens des animaux).
Il apparaît aujourd'hui souhaitable de modifier l'équilibre entre l'herbe et le maïs pour mieux préserver notre environnement et réduire notre dépendance de l'Amérique pour la complémentation protéique. Pour cela, il convient de sélectionner des animaux plus aptes à pâturer et de conforter des systèmes de production adaptés.
PDF - 30,91 ko