15 juin 1984
auteur : Ziegler D. - | co-auteur : Viaux P. -
La fertilisation azotée augmente la vitesse de croissance des plantes prairiales. L'éleveur peut en tirer profit soit par un gain de « précocité », soit par un gain de rendement à un moment donné.La dose à apporter sera définie en tenant compte du mode d'exploitation, des objectifs de production (date de mise à l'herbe, productivité de la prairie...), des conditions de milieu (eau, altitude, fertilisation PK, flore...).L'apport printanier d'azote doit être effectué peu avant le démarrage de la croissance prairiale, soit entre 200 et 300 degrés x jour.En été, l'efficacité de la fertilisation azotée dépend essentiellement de l'alimentation en eau.Un apport d'azote peut être effectué en automne si la végétation est active.La composition des engrais de ferme (fumier, lisier, purin) est rappelée, ainsi que les devenirs de l'azote qu'ils contiennent (utilisation par les plantes directement ou par arrière effet; pertes). Quelques modalités d'apport sont conseillées.Enfin, les différences (agronomiques et financières) entre les diverses formes d'engrais azotés sont précisées.
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