15 mars 1993
auteur : DURU MICHEL | co-auteurs : Colomb B. - Cransac Y. - Fardeau J.C. - Julien J.L. - Rozière M. -
Dans trois situations pédoclimatiques (Pyrénées centrales, vallée de l'Aveyron et Aubrac), deux prairies permanentes de niveaux de fertilité P différents sont soumises à plusieurs traitements de fertilisation N, P et K durant 4 à 6 années. Le diagnostic de nutrition minérale est effectué par comparaison d'indices calculés à partir des teneurs en minéraux des parties aériennes. Les évolutions pluriannuelles des différents traitements et parcelles sont utilisées pour formuler des règles de conduite de fertilisation.
Pour la nutrition azotée, il apparaît un effet positif quasi systématique des apports de P, même dans les situations culturales où un apport d'azote est effectué. Pour l'ensemble des situations étudiées où la nutrition P n'est pas limitante, les fournitures d'azote par le sol permettent d'atteindre des indices d'azote au moins égaux à 80, ce qui témoigne d'un important potentiel de minéralisation de ces sols. Les niveaux de nutrition en phosphore sont cohérents avec les concentrations de cet élément dans la solution du sol. La comparaison des traitements avec et sans apport de P montre la rapidité d'amélioration de la nutrition P, même sur des sols à pouvoir fixateur élevé pour lesquels il est important que l'apport ait lieu au moment où les possibilités d'absorption sont élevées. Pour le potassium, aucune relation nette n'a été mise en évidence avec les analyses de sols réalisés en routine.
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