15 mars 1998
auteur : Fiorelli J.L. -
En Lorraine, région de polyculture - élevage, la prairie permanente représente toujours la majorité de la surface fourragère, malgré sa régression depuis 20 ans. Au sein d'exploitations intensives de plus en plus grandes, quels peuvent être la place et l'intérêt de ces prairies ?
L'agrandissement des exploitations s'est souvent effectué sans modification du type de fonctionnement intensif et la charge de travail est devenue considérable. La prairie permanente a régressé de 30% depuis 25 ans. Seules persistent les prairies aux contraintes pédoclimatiques fortes ; les modes d'utilisation doivent de ce fait être adaptés. Le maïs peut représenter jusqu'à 30% de la SFP. La prairie a des atouts : le faible coût de l'herbe pâturée ; le foin et l'ensilage d'herbe apportent de fibres dans les régimes à base de maïs, et leur récolte est moins concurrentielle que celle du maïs avec les travaux céréaliers ; la préservation de l'environnement et des ressources naturelles. Bien que les éleveurs appréhendent de faire pâturer de grands troupeaux, il est possible de bien gérer le pâturage.
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